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Présentation de l’acupuncture

L’acupuncture est une technique médicale millénaire née en Chine il y a 4.000 ans. Aujourd’hui, l’acupuncture est pratiquée et enseignée, dans plus de 140 pays.

L’acupuncture a pour but de:

  • GUERIR LA MALADIE, en rétablissant l’équilibre physique, psychique et mental
  • Mais aussi PRESERVER, MAINTENIR LA SANTE.

L’acupuncture est fondée sur deux notions:

  • La notion d’énergie, ou le T’chi. C’est l’unité de base de cette technique.  Nous verrons que cette énergie est soit positive (Yang), soit négative (Yin).
  • La notion de zones cutanées privilégiées: les points qui sont répartis sur des MERIDIENS. (le schéma des Méridiens d’énergie)   ).

Le traité décrivant l’acupuncture comme un traitement a été découvert pour la première fois dans les récits médicaux traditionnels chinois de ” Huang Di Nei Jing est un ouvrage écrit entre 500 et 300 avant J.C.

Depuis l’acupuncture s’est développée et été détaillée en un système riche et cohérent telle qu’on l’a connu et l’utilise aujourd’hui

En tant que médecine unique en son genre, l’acupuncture est une forme de traitement ayant une action précise mais sans effets indésirables

La technique acupuncturale repose sur le placement judicieux d’aiguilles métalliques sur des points précis du corps humain.

Mais piquer un malade en certains points réputés efficaces et se contenter de cela, comme l’on se contenterait d’administrer un médicament ou une plante, ne relève pas de l’acupuncture telle que l’entendent les chinois. C’est appliquer une technique thérapeutique, spécifique, et rien d’autre.

Le médecin acupuncteur ne s’arrête pas là. Le traitement acupunctural consistera essentiellement à rétablir l’équilibre, d’une part entre l’organisme et le milieu extérieur, d’autre part entre les différents organes et viscères du corps humain

Le but est de parvenir à une harmonie totale de l’Etre avec l’environnement.

La pensée médicale orientale étudie l’homme dans son ensemble psycho-physiologique, ses pensées, ses sentiments et son soma.

Elle étudie un être vivant non pas sur un plan statique et analytique, mais chaque fonction et chaque organe en relation avec les autres sur un plan de perpétuelle évolution et transformation. Ce qui explique sa grande complexité.

Les médecins orientaux étudient non seulement l’homme dans son ensemble, mais aussi dans son environnement, sensible aux différents climats, aux saisons, aux rayonnements qui peuvent agir sur lui.

Cette prise en considération de la place de l’homme dans l’univers, et de sa dépendance vis-à-vis de l’environnement cosmique, sera exposée dans le cadre de ce système de pensée médicale orientale, étroitement liée à la conception philosophique de l’univers correspondante.

Il n’y a pas si longtemps, lorsqu’on parlait de l’acupuncture, la plupart des gens ne l’envisageaient qu’à travers une optique trouble et déformante, celle de quelques articles de journaux qui la décrivent et la présentent comme une méthode empirique qu’il faut accepter en tant que telle, sur la foi de ses résultats.

Il y a quelque aveuglement à reprocher l’empirisme à l’acupuncture, quand on sait que l’aspirine, le médicament le plus connu qui soit, dont l’effet est incontestable sur la plupart des phénomènes douloureux, constitue une véritable énigme quant à son mode d’action. Cela n’empêche qu’il se consomme par dizaines de tonnes par an.

Dans son désir de se voir promue au rang de science, alors qu’elle est et sera toujours un Art, la médecine occidentale veut oublier son propre empirisme.

Faire absorber un composé chimique à un patient sur la foi d’une expérimentation le plus souvent animale, ou bien piquer certains points du corps d’après une observation humaine millénaire, sont deux procédés différents du point de vue technique mais similaires du point de vue de la méthode ; à cela près que l’acupuncture, en-dehors de son expérience strictement humaine, s’appuie sur une doctrine solide et que son empirisme n’est que secondaire, c’est à dire historique, en ce sens qu’il n’a cessé, au cours des siècles, de confirmer la théorie.

Du point de vue du malade, le médicament atténuera peut-être la souffrance pendant un temps plus ou moins long, car ce n’est hélas le plus souvent qu’un palliatif. Alors que les piqûres chinoises, à conditions toutefois qu’elles soient réalisées comme il convient, mettront définitivement fin à la maladie dans un grand nombre de cas.

Le médecin doit considérer l’homme sur son aspect unifié, équilibré entre les différentes fonctions, entre le mental et le physique, entre l’individu et le milieu naturel. Il doit rechercher les causes de tout déséquilibre pour mieux traiter les maladies.

Il n’est pas question pour nous de comparer les mérites respectifs des deux médecines occidentale et orientale

Nous répétons en toute honnêteté que l’acupuncture ne peut tout guérir.

 Elle admet sans difficultés que certains secteurs de la pathologie ne sont pas de son ressort.

 En revanche, elle est parmi les thérapeutiques médicales, en tant que médecine fonctionnelle, restauratrice et préventive.

 

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